Des conditions de sécheresse sévères pendant la saison des pluies dans le sud de Madagascar de novembre 2017 à avril 2018 ont conduit à des barrages presque secs dans de nombreuses régions du sud. Cette sécheresse a nui l’accès du bétail à l’eau et aux pâturages, ce qui a conduit à de mauvaises conditions corporelles du bétail, car beaucoup vivent de feuilles de cactus brûlées en l’absence de pâturages viables. Cela a également affecté le développement des cultures, de nombreuses régions connaissant des récoltes ratées ou presque ratées. Seule la commune d'Ambovombe a reçu des pluies abondamment favorables en juillet qui ont permis à certains agriculteurs de planter de nouvelles cultures de maïs et de pomme de terre ... Les ménages pauvres et très pauvres de la MG23 (plaines de Mahafaly) dans le sud-ouest de Madagascar connaissent une crise de nourriture aiguë (Phase 3 de l'IPC) l'insécurité en raison d'une production agricole médiocre ou défaillante et de la dépendance précoce qui en résulte pour les marchés alimentaires. Dans le Semi-aride d'Androy pour Manioc, Maïs et Bétail (MG 24), la sécurité alimentaire se détériore après la période de récolte car les stocks s'épuisent et les ménages pauvres et très pauvres sont actuellement en crise (phase 3 de l'IPC) à l'exception d'Ambovombe où la situation est mieux. L'insécurité alimentaire est moins sévère dans le sud-est (MG 19) et le riz et le haricot de Lima (MG 20) qui restent en Stress (IPC Phase 2). Le reste du pays reste en Minimal (IPC Phase 1). (FEWS NET, 30 août 2018)
Selon l'Évaluation des Récoltes et de la Sécurité Alimentaire (CFSAM en anglais) d'août 2018, les déficits de pluie et les attaques de légionnaires d'automne ont eu un impact significatif sur les niveaux de production alimentaire (en particulier les cultures de base comme le maïs et le manioc), compromettant l'accès à la nourriture pour la majorité des ménages... En coordination avec le Gouvernement de Madagascar et en collaboration avec la communauté humanitaire, le plan de réponse du PAM (WFP en anglais) se concentrera sur la fourniture d'une assistance alimentaire et nutritionnelle aux populations qui sont classées en crise IPC et en phases d'urgence de septembre à décembre 2018. Sur 1,3 million personnes classées dans les phases de crise (3) et d'urgence (4) de l'IPC, le PAM vise à fournir une assistance alimentaire et un soutien nutritionnel à 849 000 personnes en utilisant une combinaison de modalités alimentaires et en espèces. Il est prévu que d'autres acteurs du secteur de la sécurité alimentaire (gouvernement et ONG) fourniront une assistance à 35% de la population dans les phases IPC 3 et 4. Une deuxième phase de réponse pour soutenir les communautés touchées par la sécheresse à travers d'interventions de relèvement rapide est prévue pour la période de janvier à mars 2019. Au cours des deux phases de réponse, le PAM travaillera en étroite collaboration avec la FAO et d'autres membres du groupe de la sécurité alimentaire et des moyens de subsistance pour veiller à ce que l'assistance fournie soit complémentaire. (PAM, 9 oct. 2018)
Les ménages pauvres et très pauvres des plaines de Mahafaly (MG23) dans le sud-ouest continuent de connaître une crise (phase 3 de l'IPC) d'insécurité alimentaire aiguë en raison de l'épuisement des stocks et des actifs alimentaires, et d'une forte dépendance à l'égard des marchés alors que les prix augmentent considérablement. La zone de subsistance Semi-aride d'Androy pour Manioc, Maïs et Bétail (MG24) est en crise! (IPC Phase 3!) en raison de l'aide, mais la sécurité alimentaire se détériore à mesure que la saison de soudure avance et que les ménages deviennent de plus en plus dépendants de la consommation d'aliments sauvages. Le niveau d'insécurité alimentaire est moins sévère dans le Sud-est (MG 19) et la zone de subsistance pour le riz et les haricots de Lima (MG 20), qui restent tous deux dans Stress (IPC Phase 2). (FEWS NET, 30 nov. 2018)
Malgré une amélioration globale de la situation de la sécurité alimentaire par rapport à l'année dernière, plusieurs poches fragiles subsistent, notamment dans le sud. On estime que 730 500 personnes souffrent d'insécurité alimentaire grave (phases 3 et 4 de l'IPC) de juin à juillet 2019. Environ 916 200 personnes (26% de la population rurale) devraient souffrir d'insécurité alimentaire dans les régions du sud d'août à décembre 2019, par rapport à 1,3 million l'année précédente. La réponse humanitaire multisectorielle et les bonnes précipitations pendant la saison de croissance ont contribué à cette baisse. Environ 188 550 enfants de moins de 5 ans sont susceptibles de souffrir de malnutrition aiguë en raison d'un apport alimentaire insuffisant, d'une faible diversité alimentaire, d'un accès limité à l'eau potable et d'une prévalence élevée de maladies. Madagascar continue également d'enregistrer des infestations généralisées de chenilles légionnaires d'automne et des sécheresses dans le sud-ouest de l'île. (CDAA, OCHA, 31 juil. 2019)
En octobre 2019, les ménages pauvres et très pauvres des districts les plus au sud-ouest et l'extrême sud de Madagascar sont à la phase de Stress (IPC Phase 2), avec l'impact de l'aide alimentaire humanitaire à Beloha sont à la phase de Stress (IPC Phase 2!), et les ménages de Ampanihy font face à la Crise (phase 3 de l'IPC) en raison de la production de denrées de base inférieure à la moyenne et de la persistance de taux élevés de malnutrition. (FEWS NET, 23 oct. 2019)
La saison de soudure a commencé dans certaines des zones les plus vulnérables de Madagascar. Les ménages de Mahafaly et d'Androy sont à la phase de Stress (phase 2 de l'IPC) et resteront dans cette situation pendant les prochains mois, attendez à Ampanihy où la Crise (phase 3 de l'IPC) persiste, et à Beloha où les ménages sont actuellement confrontés au Stress (phase 2 de l'IPC!) avec la présence de l'aide humanitaire. D'autres ménages de Madagascar connaissent une insécurité alimentaire aiguë minimale (phase 1 de l'IPC). (FEWS NET, 29 déc. 2019)
Les ménages pauvres et très pauvres du sud et du sud-ouest de Madagascar sont en situation de Stress (IPC Phase 2), avec de l'aide alimentaire humanitaire à Beloha, Tsihombe et Ambovombe, ces régions sont en situation de Stress (IPC Phase 2!), et les ménages d'Ampanihy restent en Crise (IPC Phase 3) en raison de la situation nutritionnelle d'urgence et du début de la période de soudure. (FEWS NET, 03 mars 2020)
